21ème rencontre alternée entre les premiers ministres québécois et fran?ais : Le LIA RespiVIR mis à l’honneur
Dans le cadre de la 21ème rencontre alternée entre les premiers ministres québécois et fran?ais, plusieurs accords entre des établissements fran?ais et québécois ont été signés dont un avenant à l’accord déjà existant entre l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’Université Laval concernant le Laboratoire International Associé RespiVIR. Le PDG du CNRS, Antoine Petit, le président de l’UCBL, Frédéric Fleury, et la rectrice de ULaval, Sophie D'Amours, ont signé cette nouvelle entente en présence des ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Québec et de la France, Pascale Dery et Sylvie Retailleau.
Pour rappel, le Laboratoire International Associé RESPIVIR France – Canada a été créé entre l'équipe de Virologie et Pathologie Humaine du Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI – UCBL/CNRS/INSERM/ENS Lyon), dirigé par le Dr Manuel Rosa-Calatrava, directeur de recherche à l’INSERM et Professeur associé à l’ULaval, et le Laboratoire de Virologie Mole?culaire et Clinique (LVMC, Centre de Recherche du CHU de Que?bec - ULaval) dirigé par le Dr Guy Boivin, titulaire au département de pédiatrie de la Faculté de médecine de l’Université Laval (lire ou relire L’Université Laval et l’Université Claude Bernard Lyon 1 joignent leurs forces en recherche sur les infections virales respiratoires).
Les deux équipes collaborent depuis près de 14 ans sur les virus respiratoires, notamment les virus influenza, les pneumovirus et les coronavirus, et le de?veloppement de nouvelles strate?gies prophylactiques et the?rapeutiques pour lutter contre ces infections virales respiratoires émergentes et ré-émergentes.
Cet avenant permet l’intégration du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) dans le consortium du LIA RespiVIR, officiellement labélisé comme International Research Project (IRP). Les IRP sont des projets de recherche collaborative établis entre un ou plusieurs laboratoires du CNRS et des laboratoires d’un ou deux pays étrangers. Pour le CNRS, ce projet international ? contribuera à la recherche sur l’origine, le traitement et la prévention des infections virales respiratoires émergentes et ré-émergentes. ? la croisée de la recherche fondamentale, translationnelle et clinique, le programme scientifique du projet se concentrera sur les domaines de la relation h?te-pathogène, de l’immunologie, de l’inflammation, de la pharmacologie, de l’ingénierie et des technologies pour la santé. RespiVIR favorisera également les mobilités de chercheurs et la formation conjointe de doctorants de part et d’autre de l’Atlantique ?.
De gauche à droite : Fran?ois Gélineau (vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable de ULaval), Manuel Rosa-Calatrava (directeur de recherche de l’Inserm à l’UCBL et porteur fran?ais du projet), Frédéric Fleury (président de l'UCBL), Sylvie Retailleau (ministre fran?aise de l'Enseignement supérieur et de la Recherche), Antoine Petit (PDG du CNRS), Sophie D'Amours (rectrice de ULaval), Pascale Déry (ministre québécoise de l’Enseignement supérieur), Guy Boivin (professeur titulaire à ULaval et porteur canadien du projet).
Au cours de cette cérémonie de signature, Manuel Rosa-Calatrava a pu témoigner à quel point? Nous avons été très honorés de la reconnaissance de notre engagement avec nos équipes québécoise et lyonnaise dans la recherche contre les maladies respiratoires infectieuses et dans l’application de nos innovations via des collaborations université-industrie et la création de startups et de spin-off universitaires. Un grand merci à Sophie d’Amours, rectrice de l’Université Laval, Antoine Petit, pdg du Centre National de Recherche Scientifique et Frédéric Fleury, président de l’Université Claude Bernard Lyon 1, qui ont signé l’entente et pour leur soutien à notre Laboratoire International de Recherche RESPIVIR. Merci à Pascale Déry et Sylvie Retailleau pour vos encouragements et à tous les leaders présents, pour votre engagement à soutenir le développement de l'innovation scientifique et la création de valeurs ?.
Dans les prochains mois, l’Université Claude Bernard Lyon 1 nommera Guy Boivin comme Docteur Honoris Causa, reconnaissant ainsi les liens académiques très forts qu’il entretient avec notre université et sa communauté.