Concours d’innovation 2023 : Lyon 1 se distingue avec 7 lauréats
Le 4 juillet 2023, l'?tat a dévoilé les lauréats des concours d'innovations 2023. 平台游戏注册领体验金 Lyon 1 se distingue cette année dans les concours i-PhD et i-Lab avec respectivement 6 lauréats et 1 lauréat en lien avec des laboratoires dont l'université Lyon 1 est co-tutelle. Ce succès récompense un travail intensif de plusieurs mois par les chercheurs et les équipes entrepreneuriales, et représente également une belle reconnaissance du soutien et de l’incubation de PULSALYS. Les profils et les disciplines représentés par les lauréats démontrent aussi la richesse du site lyonnais et le champs des possibles de l’innovation par la recherche publique.
Initié par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et opéré par Bpifrance, le concours d’innovation de l’Etat, qui se décline en 3 volets complémentaires, i-Lab, i-PhD et i-Nov vise à encourager la création et le développement d’entreprises et startups deeptech fran?aises sur la base de travaux de recherche. ?tre lauréat de ce concours est devenu, au fil du temps, un label de qualité pour les projets et startups deeptech, unanimement reconnus par l'écosystème et les investisseurs.
L'université Lyon 1 est présente au sein de 7 projets lauréats : 6 projets i-PhD, la pla?ant en premire position des universités représentées dans ce concours, et un projet i-Lab.
Découvrez les lauréats 2023 à l'Université Lyon 1.
Le concours i-Lab
Le volet i-Lab du concours valorise les résultats de la recherche publique à travers la création d’entreprises de technologies innovantes. Il booste les meilleurs projets de recherche et de développement pour la finalisation du produit, procédé ou service technologique innovant, gr?ce à une aide financière importante (jusqu’à 600 000 euros par projet) et un accompagnement adapté.
Un projet lauréat de ce concours s'appuit sur des travaux de recherche issus de laboratoires de l'Université Lyon 1.
Le projet ? Voie Lactée ? de la start-up Bon Vivant
Face à l’urgence climatique, à la baisse de la production de lait et au besoin croissant de nourrir une population toujours plus nombreuse, il faut agir maintenant et trouver les solutions pour offrir une alimentation durable au plus grand nombre en préservant le go?t et notre planète.
La startup Bon Vivant s’est lancé le défi de fournir aux industriels du lait identique au lait traditionnel mais sans passer par les vaches. Pour se faire, elle s’appuie sur l’agriculture cellulaire afin d’aboutir à des protéines de lait 100% identiques à celles du lait de vache : même go?t, même texture et même apport nutritionnel que le lait conventionnel… Mais le tout, sans lactose, sans cholestérol et sans antibiotique !
Cette biotech, qui s’appuie sur ses travaux et les résultats issus du laboratoire Stem-cell and Brain Research Institute (SBRI : Université Claude Bernard Lyon 1, Inserm, CNRS, INRAE, HCL), vise particulièrement l’industrie agroalimentaire et compte bien changer la donne en alliant santé, durabilité, innovation et gourmandise.
Le concours i-PhD
Le concours national i-PhD récompense les doctorants et jeunes docteurs impliqués dans une démarche de création de startup à partir de leurs travaux de recherche. Sur Lyon Saint-Etienne, 7 des 8 lauréats du concours i-PhD 2023 ont suivi le programme Expl’Aura lancé par PULSALYS aux c?tés de Linksium et Clermont Auvergne Innovation et soutenu activement par la Région Auvergne-Rh?ne-Alpes. Ce dispositif de détection des jeunes talents régionaux porteurs de projet issus de la recherche, intègre un bootcamp initial de 3 jours de préparation intensive à la création d’entreprise deeptech, suivi d’un accompagnement individuel afin de les soutenir dans leur projet et les aider à décrocher le précieux label i-PhD. Chaque lauréat i-PhD bénéficiera, outre une mise en visibilité, d’un programme d’accompagnement lui permettant d’accélérer son projet (mentorat, accès privilégié à la bourse French Tech, temps forts immersifs dans l'écosystème deep tech…).
6 lauréates et lauréats sont affiliés à des laboratoires de l'Université Lyon 1, dont une lauréate qui est Grand prix i-PhD 2023.
Fatemeh Baghi, projet FABio-Nanocap, lauréate Grand Prix i-PhD 2023
Le projet FABio-Nanocap consiste au développement et à la caractérisation d'emballages alimentaires innovants, biodégradables et multicouches contenant des composés bioactifs. Celui-ci va permettre d’offrir une solution d’emballage écologique pour la conservation des aliments, en apportant des éléments différenciants forts : protection de l’environnement par leur nature biodégradable et limitation des conservateurs chimiques, tout en permettant de prolonger la durée de conservation de différents types d’aliments. Ses films d’emballage possèdent des propriétés physiques et mécaniques leur permettant de remplacer les emballages en plastique. Le projet s’appuie sur des travaux de recherche issus du Laboratoire d'Automatique, de Génie des Procédés et de Génie Pharmaceutique (LAGEPP : Université Claude Bernard Lyon 1 et CNRS) et est financé par TERRA ISARA.
Julie Rodet, projet FO-RéSO
L’objectif du projet est de délivrer un moniteur de l’environnement vibratoire des zones urbaines à partir des réseaux de télécommunication par fibres optiques. Ceci est possible en transformant la fibre en un réseau dense de capteurs sismiques au moyen de la technique de Distributed Acoustic Sensing (DAS). L’équipe a démontré l’intérêt du système pour le suivi de santé des ouvrages de génie civil. Les applications futures incluent la géotechnique et la prescription parasismique. Le projet s’appuie sur des travaux de recherche issus du Laboratoire de Géologie de Lyon, Terre Planètes Environnement (Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Monnet de Saint-Etienne, ENS de Lyon et CNRS).
Laurent Coudert, projet RESOLVE
Le projet RESOLVE développe un système de nanoparticules non virales pour délivrer des acides nucléiques dans les tissus musculaires et traiter des pathologies génétiques. Cette innovation technologique breveté vise à fournir un traitement innovant et apporter une solution thérapeutique pour la prise en charge des patients atteints d’amyotrophie spinale proximale et de myopathie de Duchenne. Le projet s’appuie sur des travaux de recherche issus de l’Institut NeuroMyoGène (Université Claude Bernard Lyon 1, INSERM et CNRS) et du LAGEPP (Université Claude Bernard Lyon 1 et CNRS).
Lidia Delrieu, projet Sanomoov
Le projet Sanomoov est une solution qui facilite l'accès à l'activité physique pour les patients atteints de cancers, basée sur une expertise de près de 10 ans en personnalisation de l'activité physique. Avec plus de 1,5 million de cas de cancers estimés en France depuis 2015, ce projet à fort impact sociétal répond à des besoins identifiés lors de nos recherches en laboratoire. Le projet s’appuie sur des travaux de recherche issus du Laboratoire Inter-universitaire de Biologie de la Motricité (LIBM : Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Monnet de Saint-Etienne et Université Savoie Mont Blanc).
Yann Le Mat, nom de projet en cours de définition
Yann développe un concept novateur de prescription d'activité physique personnalisée, basé sur le profil physiologique, les préférences et les contraintes des utilisateurs. Il comprend une station mobile autonome pour évaluer les capacités physiques et une application mobile pour des recommandations personnalisées. Principalement destinée aux employeurs, cette solution vise à améliorer la qualité de vie des salariés sur leur lieu de travail. Le projet s’appuie sur des travaux de recherche issus du Laboratoire Inter-universitaire de Biologie de la Motricité (LIBM : Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Monnet de Saint-Etienne et Université Savoie Mont Blanc).
Guillaume Simon, projet DECOTEX
Le projet DECOTEX consiste au développement d’une technologie innovante qui contribue à recycler pleinement les déchets textiles pour la production de nouveaux vêtements. Les solvants alternatifs, verts et régénérables de DECOTEX, permettent l'extraction sélective et la récupération des colorants à partir de tissus variés. Cette approche garantit un recyclage complet des fibres textiles et des colorants, avec la volonté de suivre le principe de l'économie circulaire. Le projet s’appuie sur des travaux de recherche issus du laboratoire de chimie de l’ENS de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1, ENS de Lyon et CNRS).
[ Le communiqué de Pulsalys ]